Dessin & peinture numérique avec Photoshop

Calques et masques de fusion

L’avantage des calques est de séparer votre image en plusieurs morceaux. Vous pouvez ainsi mettre à part des changements de luminosité, de couleurs, etc. Vous pouvez revenir dessus, sans modifier irrémédiablement les autres éléments de votre image. Les calques vous permettent donc de travailler proprement et de manière non destructive.

Imaginez une peinture de ville avec de la fumée s’échappant des toits. En traditionnel, on a intérêt à avoir réalisé de nombreuses études avant de commencer sa peinture finale. Le risque étant de gâcher la peinture des bâtiments par une fumée mal exécutée, nous obligeant à tout repeindre. En numérique, il suffit de peindre la fumée sur un autre calque, afin de la superposer aux calques contenant nos bâtiments. L’avantage est énorme, le piège tout autant. Celui de se reposer sur le logiciel et de ne plus faire d’études avant de commencer une peinture….

 Les avantages du numérique entrainent aussi ses défauts. De nombreux pièges et mauvaises habitudes découlent du confort rendu possible par un logiciel. Ne négligez jamais la préparation d’un projet.

Il existe différents types de calques tels que les calques normaux qui contiennent votre image, les calques de réglages (de colorimétrie), des calques de texte, calques de couleurs unies, de dégradés ou de motifs. Ainsi que des calques de formes, liés au dessin vectoriel.

En séparant vos éléments par calques, vous pouvez facilement réaliser plusieurs versions d’un même dessin, remplacer par exemple le motif du t-shirt de votre personnage ou la couleur de ses cheveux. Cela vous permet aussi de récupérer facilement un élément pour l’utiliser plus tard dans un autre dessin, on en a l’exemple à la figure suivante avec différentes lunettes et couvre-chefs. Vous pouvez regarder comment sont composés les différents calques dans le fichier source.

→ TÉLÉCHARGEZ LE FICHIER SOURCE

1 – Création de calques

Lorsque vous créez une nouvelle image dans Photoshop grâce au raccourci clavier CTRL N, vous vous retrouvez avec une image sans superpositions de calques, il n’y en a qu’un appelé Arrière-plan. Il est verrouillé puisqu’il représente le fond par défaut de votre image, il restera ainsi en dessous des autres calques créés.

Pour créer d’autres calques, vous pouvez cliquer sur l’icône en bas de la fenêtre des calques (à gauche de la poubelle) ou avec le raccourci SHIFT CTRL N.

Si nécessaire, vous pouvez retirer le verrou de l’arrière-plan en double-cliquant dessus. Cela le transformera en calque, vous offrant la possibilité de le déplacer dans votre pile de calque. À noter que l’emplacement des calques est similaire au traditionnel, l’élément placé au dessus cachera ceux en dessous.

2 – Sélection de calques

Cliquer sur un calque dans la fenêtre des calques permet de le rendre actif. Cela veut dire qu’à partir du moment où il est sélectionné, c’est comme si vous le teniez dans vos mains et travailliez directement dessus. Chaque modification apportée affectera uniquement ce calque.

3 – Verrouiller un calque

Vous avez la possibilité de verrouiller un calque grâce aux icônes présentes en haut de la palette des calques. En laissant la souris au-dessus, Photoshop vous indique leur action respective.

Vous pouvez, dans l’ordre : verrouiller les pixels transparents, verrouiller les pixels de l’image, verrouiller la position, tout verrouiller.

Lors de la réalisation d’une image, il peut être utile de verrouiller certains calques ou groupes de calques. Vous serez sûr de ne pas y apporter de modifications inopportunes. Autre avantage, vous ne pourrez plus les sélectionner avec la sélection automatique de l’outil Déplacement. Très pratique si vous avez plusieurs calques avec de la transparence. Par exemple : en verrouillant un calque comportant de la fumée, vous pourrez sélectionner les bâtiments situés derrière, sans risquer d’agir sur la fumée.

4 – Opacité et fond

L’opacité agit sur l’ensemble de votre calque, styles de calques compris (ombres, lueurs, etc.), tandis que Le fond ne va baisser l’opacité que de l’image contenue dans votre calque, et non des styles associés. Pour ajouter des styles de calques, double-cliquez sur un des calques. Nous y reviendrons.

5 – Lier les calques

Après avoir sélectionné deux calques ou plus, vous avez la possibilité de les lier ensemble afin de faciliter de futures manipulations. Il vous suffira de sélectionner un seul des calques pour que toute modification de taille, position, rotation ou autre transformation manuelle soit répercutée sur l’ensemble des calques liés. Cela, même si ces calques font parties de groupes différents. L’avantage est ainsi d’avoir deux manières indépendantes de classer vos calques.

Personnellement, je ne m’en sers pas, les groupes de calques me suffisent et au moins ils restent classés au même endroit dans votre pile de calque.

6 – Ajouter un style de calque

L’icône pour les styles de calque vous permet d’ajouter des styles tels que ombres, lueurs, biseautage et estampages, incrustations de couleurs, dégradés et motifs, et contours.

7 – Ajouter un masque de fusion

Complément indispensable aux calques, le masque va lui être lié afin d’indiquer quelle zone de l’image doit apparaitre ou être masquée. Vous pouvez en permanence ré-afficher l’image entière et modifier la zone à masquer.

Pour agir sur eux, vous pouvez sélectionner le calque ou son masque de fusion en cliquant sur leur icône respective. À noter qu’un masque blanc laisse visible les informations du calque, tandis qu’en peignant du noir sur ce masque, vous cachez des morceaux de l’image. Il est également possible d’y faire des nuances de gris donc de gérer différents niveaux de transparence.

En cliquant sur la chaine présente entre les deux icônes, votre image ne sera plus liée à votre masque (même s’il continue à agir). Ce qui veut dire que vous pourrez déplacer votre image sans affecter la position du masque.

Si à nouveau vous appuyez sur l’icône de masque de fusion, vous allez cette fois-ci ajouter un masque vectoriel à votre image.

Il vous donne la possibilité d’agir avec la plume pour retirer une partie de l’image. Si vous avez juste besoin d’un masque vectoriel et non du précédant masque de fusion, vous pouvez passer par le menu « Calque / Masque vectoriel ».

 Ce n’est pas parce que des éléments tels que la gomme magique ou la gomme d’arrière plan fonctionnent de manière destructive que vous ne pouvez pas les utiliser. Rien ne vous empêche en effet de les appliquer sur une doublure de votre image, le temps de récupérer avec la pipette (ou autre) la sélection supprimée, puis de l’appliquer dans un masque de fusion associé à votre image d’origine. Soyez malin.

 

  
  
  

3 Commentaires

    1. Bonjour Michele, c’est comme le masque de fusion, il permet de cacher des parties de l’image. À la différence qu’il est vectoriel donc fonctionne avec l’outil Plume plutôt que le Pinceau. Il permet des tracés plus “propres” que ce que l’on peut peindre avec le masque de fusion. On a l’occasion d’y revenir en pratique pendant le cours. Pour l’instant c’est présenté très succinctement pour vous donner une vue générale du logiciel.

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